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L’orientation en compétition

Publié le jeudi 21 décembre 2006 par Yann Platon
(le texte de l'article se trouve sous le formulaire)

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ci-dessous le texte de l'article
L’orientation en compétition
Publié le 21 décembre 2006  (Mise à jour le 21 décembre 2006)

Nous allons évoquer ici le moyen de s’en sortir en compétition telle que le TREC ou le Challenge du Cavalier et du Cheval d’Extérieur.

Il faut ici considérer les deux acteurs, à savoir le cheval et le cavalier.

Le cheval

Il joue un rôle non négligeable puisqu’il doit supporter les humeurs de son cavalier et il est le premier à faire les frais des erreurs de son cavalier.

Un bon cheval de compétition ne doit pas avoir peur de la carte dépliée au dessus de sa tête, voire posée sur son encolure, et qui fait un bruit inquiétant à cause du vent : il doit donc savoir rester immobile quand le cavalier "travaille".

En outre, le cheval doit pouvoir être mené d’une seule main car vous aurez besoin de l’autre pour tenir la carte ou la boussole ...

Il est important aussi que le cavalier ait étalonné sa monture car dans les épreuves à la boussole, les distances parcourues doivent être estimables le plus précisément possible. Pour cela, le cavalier peut utiliser un podomètre, mais cette solution n’est pas sans risque car l’appareil n’a pas été conçu pour fonctionner avec un cheval. L’autre solution consiste à chiffrer le déplacement du cheval sur une distance connue ( par exemple 400 m ) : ce chiffrage peut se faire soit en calculant le temps que met le cheval à parcourir cette distance, soit en comptant le nombre de foulées nécessaires au cheval pour parcourir cette distance à un trot bien défini. Ces deux méthodes peuvent être critiquées car le cheval peut ne pas marcher à la même vitesse le jour du test et le jour de la compétition, cependant, il appartient au cavalier d’être suffisamment observateur pour juger de la régularité des allures.

Le cavalier

Son équipement

Les outils de base sont la boussole, le curvimètre, un feutre fluo pointe fine, un critérium, un carnet de notes ( pour noter tous les renseignements donnés par les organisateurs ), un chronomètre et une table de conversion vitesse-distance-temps.

On peut aussi se munir d’une ficelle ( pour déterminer des coordonnées ), d’un rapporteur ( pour mesurer les angles ), d’une machine à calculer ( si votre calcul mental est peu fiable ).

Pour emporter tout cela, tout en gardant l’ensemble à portée de main, un blouson sans manches avec de multiples poches ( qui ferment bien ) est vivement recommandé.

En cas d’intempérie, un porte-carte est indispensable si on veut que la carte reste lisible sur toute l’épreuve : les porte-cartes pour course d’orientation conviennent tout à fait ; un simple protège document transparent fera tout aussi bien l’affaire.

Il peut arriver que le parcours soit à faire de nuit, ou qu’il se prolonge en début de soirée : dans ce cas il faut prévoir un éclairage. Une lampe de cycliste fixée à la jambe vous permettra de signaler votre présence aux autres usagers ; une lampe frontale type spéléo avec convergence du faisceau variable et ampoule halogène sera la bienvenue pour vous aider à y voir plus clair ( n’oubliez pas piles et ampoules de rechange ) : les grosses lampes à éclairage intense sont à proscrire puisque trop encombrantes et trop puissantes. En effet, le cheval voit très bien la nuit et si vous projetez devant lui un faisceau lumineux intense, vous risquez de l’éblouir : il peut alors trébucher ou prendre peur de n’importe quoi. De plus, ce type de lampe mobilise une main et vous n’avez plus qu’une main pour diriger le cheval et tenir la carte.

Le relevé de l’itinéraire

Il faut procéder dans l’ordre et dans le calme. Il faut d’abord essayer d’avoir une vue d’ensemble de l’itinéraire puis commencer par le début du parcours à reporter sur la carte qui vous est fournie l’itinéraire proposé en prenant bien soin de vérifier que l’itinéraire tracé est en tout point comparable à celui relevé : en particulier, faites attention aux tracés qui n’empruntent pas les voies tracées, il peut y avoir à cet endroit un itinéraire à emprunter à travers bois ...

L’itinéraire est relevé au moyen du feutre fluo, sa couleur a de l’importance. En effet, le jaune ne se voit pas la nuit, le bleu et le vert peuvent être confondus avec les couleurs de la carte : le rose ou le rouge sont tout à fait appropriés.

Si les organisateurs ont prévu plusieurs cartes portant le tracé, vérifiez sur les autres cartes l’exactitude de votre relevé.

Juste avant le départ, pensez à plier votre carte de façon que seules les parties portant l’itinéraire soient visibles : il est parfois malaisé ( pluie, vent ... ) de plier la carte en cours de route.

Le métrage de l’itinéraire

Une fois l’itinéraire relevé et vérifié, votre travail n’est pas fini, il vous faut métrer cet itinéraire. Pour cela, vous allez utiliser le curvimètre en prenant bien soin de le déplacer toujours dans le même sens. Tous les 2 km par exemple, vous allez porter un repère sur votre carte ( trait au crayon de bois avec chiffre correspondant ).

Le curvimètre est jugé par certains trop imprécis, ils lui préfèrent le "calque totalisateur". C’est une feuille de papier calque de 3 cm de long sur laquelle on a pris soin de tracer un trait de 2 cm : le but du jeu consiste à déplacer ce calque en faisant correspondre le trait avec l’itinéraire et à noter les kilométrage tous les km ou 2 km. Cette méthode adoptée par les "professionnels" du TREC me semble un peu laborieuse et très astreignante dans le cas d’un itinéraire sinueux, de plus, elle ne permet pas une fois en selle de vérifier des distances, à moins d’avoir aussi sur soi une plaquette rigide et de prendre le temps de s’arrêter.

La régularité à cheval

Le mieux est de se servir d’un chronomètre. Vous déclenchez le chronomètre au départ du tronçon dont vous connaissez la moyenne horaire imposée. Connaissant la moyenne horaire, vous déterminez grâce à votre table de conversion vitesse-distance-temps le temps nécessaire pour parcourir 1 ou 2 km et grâce au métrage de la carte que vous avez pris soin d’effectuer au moment du relevé de l’itinéraire, vous connaissez maintenant vos horaires de passage en des lieux bien précis de l’itinéraire.

Il vous fait aussi tenir compte du relief ( vous aurez sans doute du mal à tenir les 12 km/h en montée ou en descente ), des lieux de passage de l’itinéraire ( s’il y a une rivière à traverser, pensez à y amener votre cheval relativement sec pour qu’il n’attrape pas de mal en traversant ), pensez aussi que certaines allées en forêt peuvent être défoncées, surtout s’il y a de la chasse à cour ...

Les pièges à éviter

Faites très attention lors du relevé de l’itinéraire, tous les détours doivent être notés très scrupuleusement car ce sont généralement des détours voulus par l’organisateur qui aura prévu un contrôle pour jouir de l’efficacité de son piège.

N’oubliez pas que la carte est remise à jour en moyenne tous les 10 ans et que donc, il peut y avoir une grosse différence entre ce qui est sur votre carte et ce qui existe sur le terrain ( là où est indiquée une forêt sur la carte peut maintenant se trouver une cité résidentielle, rarement l’inverse ).

Il est impératif en compétition de savoir estimer les distances surtout si on se trouve dans une forêt où toutes les allées ont le même azimut ( remarque : ceci n’est valable que si les organisateurs se donnent la peine de métrer leur itinéraire avec exactitude ).

Il est aussi important en compétition d’avoir une idée du relief rien qu’en lisant la carte : deux chemins parallèles et peu éloignés l’un de l’autre peuvent se reconnaître par le relief qui leur est propre.

Dans un carrefour en étoile, prenez la peine de vérifier avec votre boussole l’azimut à prendre : le chemin correct n’est pas forcément apparent, il peut être caché et vous pourriez être tentés de prendre un mauvais chemin.


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